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A l’école de l’amour de Dieu

By | Témoignages | No Comments

Un jour, j’ai reçu du Seigneur une leçon d’amour, clé précieuse et utile dans mes relations avec mon prochain.

Très différents dans nos aspirations, nos caractères et styles de vie, mon frère et moi marchions sans Dieu. Rien de ce que j’étais devenue adulte ni de mes choix personnels de vie ne trouvait grâce à ses yeux et ses propos pour me le signifier étaient durs. Désarmée par sa méchanceté, habituée à son mépris et aux mots qui tuent, je me contentais d’arrondir les angles pour garder un semblant d’unité familiale, eu égard à mes parents. Au fond de moi, j’espérais pourtant une prise de conscience, quelque excuse de sa part! Absolument rien ne changea au fil de ces 20 ans.

Puis, en 1997, mon cœur se convertit à Jésus-Christ. Mon changement fut si radical, si visible, que mon frère ajouta à tout le reste, un malin plaisir en public à tourner ma foi en dérision, à  me provoquer par des propos blasphématoires contre Jésus. Je gardais le silence pour éviter le piège de discussions stériles. Une nuit, hors de lui,  il tenta même de me faire abjurer ma foi, exigeant que je ne prie plus jamais Dieu et surtout Jésus, m’interdisant même de retourner à l’Eglise. Je lui résistais des heures durant avec douceur et fermeté, mon cœur rempli de cette paix surnaturelle que seul le Saint-Esprit pouvait me donner dans ce contexte de violence verbale. De mon côté, je croyais sincèrement avoir tout fait devant Dieu, en ne rendant pas à mon frère le mal pour le mal. Mais le Seigneur voulait m’entrainer plus loin à sa suite !

Un jour où mon frère était particulièrement odieux, je perdis patience. Alors que j’ouvrais la bouche pour lui asséner en retour une remarque peu amène, je fus transpercée par une vision de mon cœur étriqué, et saisie en esprit par le Seigneur qui me disait : Regarde ton coeur, tu n’aimes pas ton frère comme moi, je l’aime ». Je suis restée bouche bée devant cette révélation, comprenant soudain que, dans ce fiasco entre nous, le problème venait en fait de moi, et non de lui qui ne connaissait pas Dieu ! La voix cassée par l’émotion, j’ai dit à mon frère : C’est donc ça le problème entre nous, je ne t’aime pas assez ! Dieu vient de me le montrer. Mais je vais lui demander de me donner son cœur pour t’aimer, et il va le faire ! Interloqué, mon frère se tut.

Le soir, à genoux dans ma chambre j’ai pleuré, demandé pardon à Dieu, le suppliant de me donner la mentalité et le cœur de Jésus pour aimer mon frère. Sans effort, je renonçais à mon vêtement de victime, à tout droit et forme de réparation, m’attelant désormais et joyeusement à apprendre, et aujourd’hui encore, à aimer selon Dieu ; c’est une école de dépouillement de soi !


Cette expérience a changé toute ma vision intérieure. Désormais, chaque difficulté générée par mon prochain, quel qu’il soit, devient une occasion de mettre en pratique l’Evangile, de semer de l’amour dans le cœur de l’autre, tout en faisant fructifier en moi le fruit de l’Esprit. Apprendre à aimer à la mesure de Christ est certainement l’aspiration qui m’habite profondément, et je n’ai d’autre but dans ma vie que celui de laisser une trace de Christ dans la vie des autres.

Les voies d’éducation du Seigneur sont parfaites. Il a fait pour moi bien au-delà de ce que je lui demandais, car en ôtant les pierres de mon cœur, il a rendu mon terrain plus fertile.

Le Seigneur m’a aussi montré combien mon frère, tel qu’il est dans sa personnalité, a été un instrument de bénédiction pour m’aider à grandir dans une dimension plus profonde de l’amour dont Christ m’a aimé à la croix : Esprit d’amour, de compassion, de grâce et de pardon, sans lequel tout ce que je fais pour la gloire du nom de Jésus, n’aurait aucune portée véritable (1Cor 13).                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              M.C. 2011

Dieu m’a délivré de la drogue et de la violence…

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J’ai perdu mes parents très jeune ; j’avais 7 ans pour mon père (lui en avait 30), et 8 pour ma mère qui elle, avait 28 ans. Ils avaient divorcé quand j’avais 5 ans et les seuls souvenirs de nous ensemble ne sont qu’extrêmes violences.  J’ai été recueilli par divers membres de ma famille (d’abord mes grands parents maternels puis mon oncle paternel) jusqu’à 15/16 ans où je me suis livré à moi-même.

A commencé alors un long chemin baigné de drogues, de violences.

« J’habitais »  la région parisienne, d’où je suis parti pour Bordeaux vers l’âge de 20 ans avec un ami qui mourra assassiné un an plus tard. J’allais de squat en squat, je profitais du « système » et des gens pour survivre et mes seules préoccupations étaient la défonce, le rock et la violence. Vers 26 ans, les gens s’éloignaient de moi et je commençais alors à comprendre pourquoi : je leur faisais peur. Je me suis isolé 2 ans, sans voir âme qui vive sinon les employés du supermarché du coin.

Je ne sortais que pour aller chercher à boire, du shit et un peu à manger. C’est d’ailleurs en allant faire « mes courses » que j’ai rencontré par hasard un couple que je n’avais pas vu depuis leur mariage (où j’ai failli provoquer une bagarre générale). Ils étaient convertis depuis quelques années et m’ont parlé de leur nouvelle vie de chrétien etc… Vous devinerez que je souriais intérieurement.

De temps en temps puis régulièrement, ils venaient me visiter chez moi et nous échangions sur leur foi, sur Dieu etc… Sous des attitudes d’ouverture ma seule démarche était de les déstabiliser dans leurs certitudes, j’ai poussé cette entreprise jusqu’à aller avec eux à leur église, puis à lire la Bible afin de me nourrir d’arguments pour entretenir mes contradictions. Ils venaient me chercher de plus en plus souvent le dimanche et je lisais la Parole de plus en plus. Et là, le Seigneur m’a pris à mon propre piège, cette Bible que je croyais utiliser comme un outil de déstabilisation pour ceux qui sont devenus mes frères et soeurs les plus proches, me troublait de plus en plus et je la lisais de plus en plus souvent.

Jusqu’à ce jour, un dimanche : J’étais chez moi seul avec la Bible que Xavier et Christelle m’avait offerte, il était tard . J’ai posé ma bible et j’ai prié pour la première fois de ma vie  : « Seigneur, Seigneur si tout ça est vrai convainc moi, parce que ces textes disent que tu en as la puissance, et je veux croire que c’est vrai « 

Je me suis effondré en sanglots, je ne savais même pas que je savais encore pleurer, je ne pourrais pas dire combien de temps cela a duré . Puis je me suis endormi apaisé, comme consolé. Quand je me suis réveillé, ma première pensée fut pour Jésus car je croyais ! Je croyais comme si j’avais toujours cru . Une joie indescriptible remplissait tout mon être . J’ai été baptisé quelques temps après.

Dieu m’a délivré de la drogue et de la violence instantanément ! Jésus m’a touché par sa Parole vivante et agissante :

« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante que toute épée à double tranchant et, pénétrant jusqu’au plus profond de l’être, jusqu’à atteindre âme et esprit, jointures et moelle, elle juge les dispositions et les pensées du coeur. »(Heb. 4:12), et par l’intercession puissante de Xavier et Christelle

Gloire à son Saint Nom !

Johnny, membre de l’Eglise.